KIVA - L'ultime Agent SEO Essayez aujourd hui!

Google PageSpeed Insights est-il utile?

  • avril 3, 2025
    Updated
google-pagespeed-insights-est-il-utile

Si vous avez déjà lancé un test PageSpeed Insights (PSI) et vous êtes gratté la tête en vous disant : « Attendez, mon site semble rapide… mais pourquoi le score est-il si faible ? », vous n’êtes pas seul.

J’ai récemment travaillé sur un site où PSI affichait un temps de réponse serveur de 1,7 seconde. Après optimisation, Lighthouse indiquait 200 ms, et le site semblait plus rapide, mais PSI affichait toujours 1,5 seconde. C’est alors que j’ai réalisé que PSI reflète des données du monde réel et l’expérience utilisateur, et non la simple vitesse brute.


Qu’est-ce que Google PageSpeed Insights, de toute façon ?

Google PageSpeed Insights (PSI) est un outil d’analyse des performances gratuit proposé par Google qui vérifie la rapidité de chargement de votre site web. Il vous attribue un score de 0 à 100 et montre ce qui fonctionne bien ainsi que ce qui ralentit votre site, tant sur mobile que sur ordinateur.

Puisque la vitesse de chargement impacte directement l’expérience utilisateur et le référencement SEO, PSI est une ressource cruciale pour tout propriétaire de site.

Ce qui rend PSI unique, c’est qu’il vous présente deux types de données de performance :

  • Données terrain : Des métriques réelles d’utilisateurs collectées auprès des personnes ayant visité votre site via Chrome. Ces données proviennent du Chrome User Experience Report (CrUX) et reflètent les expériences de chargement réelles sur différents appareils et réseaux.
  • Données de laboratoire : Des tests simulés réalisés dans un environnement contrôlé à l’aide d’un outil appelé Lighthouse pour imiter la manière dont votre site pourrait se charger dans des conditions moins idéales, telles que des réseaux plus lents ou des appareils obsolètes.

pagespeed-insights-image

Fait amusant : Les premières versions de PSI ne donnaient même pas de score. Elles fournissaient uniquement une liste de suggestions !


Que signifie vraiment le score PageSpeed ?

Bon, voici la vérité : votre score PSI n’est pas équivalent à la vitesse réelle de votre site.

  • 90–100 : Vous êtes dans la zone verte. Bravo !
  • 50–89 : Des améliorations sont nécessaires.
  • En dessous de 50 : Il est temps de retrousser vos manches.

google-page-speed

Le saviez-vous ? Ce score est en réalité un mélange de six indicateurs, dont certains comptent plus que d’autres.

Note : Un bon score fait plaisir, mais cela ne signifie pas toujours que les utilisateurs bénéficient d’une expérience rapide. De plus, deux sites peuvent obtenir le même score et pourtant offrir une expérience totalement différente selon leur mise en page et leur contenu.


Alors… Google PageSpeed Insights est-il vraiment utile ?

Réponse courte ? Oui, mais uniquement si vous savez l’interpréter.

Si vous avez déjà soumis votre site à Google PageSpeed Insights (PSI) en pensant, « Attendez, mon site semble rapide… mais ce score ressemble à celui d’un patient en réanimation », vous n’êtes pas seul.

Alors, PSI est-il précis ? Eh bien, oui et non. Déballons cela comme une boîte mystère.

Premièrement : Données terrain vs. données de laboratoire (Pensez à la vie réelle versus une foire scientifique)

PageSpeed Insights répartit ses données en deux grandes catégories :

  • Données terrain qui reflètent les expériences réelles des utilisateurs
  • Données de laboratoire issues des tests de simulation de Google

Et la précision ? Cela dépend de celle que vous regardez.

Les données terrain reflètent les utilisateurs réels et leur vécu

C’est le solide. Elles proviennent d’utilisateurs réels de Chrome qui :

  • Utilisent Chrome sur Android ou sur ordinateur (désolé, les utilisateurs iOS ne comptent pas).
  • Sont connectés à leur compte Google.
  • Ont accepté de partager leurs statistiques d’utilisation.

Cela semble assez authentique, n’est-ce pas ? Dans l’ensemble, c’est le cas.

Mais cela présente quelques particularités.

Imaginez que votre site parle de santé mentale. Beaucoup de personnes pourraient le consulter en mode navigation privée. Et devinez quoi ? Leurs données ne sont pas comptabilisées. Ainsi, bien que les données terrain soient généralement précises, elles ne racontent pas toujours toute l’histoire.

De plus, des utilisateurs très actifs, comme cette personne qui recharge votre page 20 fois par jour, peuvent fausser les résultats.

Comment Google traite-t-il ces chiffres ?

Google rapporte le 75e percentile.

Ainsi, si votre Largest Contentful Paint (LCP) est affiché à 3 secondes, cela signifie que :

  • 75 % des utilisateurs l’ont obtenu en moins de 3 secondes
  • 25 % ont eu une expérience plus lente, probablement sur des appareils très anciens

Il utilise également des données des 28 derniers jours. Donc, si vous venez d’optimiser votre site la semaine dernière, les données terrain ne montreront pas encore les améliorations. Patientez un peu.

feild-data-google-speed-insights

Données au niveau de l’URL versus données au niveau de l’origine

Si votre page ne reçoit pas beaucoup de trafic, Google affiche ce joli message :

« Il n’y a pas suffisamment de données réelles pour cette URL. Passage aux données agrégées pour l’ensemble des expériences utilisateur sur cette origine. »

Traduction : Nous n’avons pas assez d’informations sur cette page spécifique, donc nous utilisons les données globales du site à la place.

Ainsi, si vous n’arrivez pas à comprendre pourquoi une URL semble rapide mais affiche un score faible, c’est peut-être parce que cette URL n’était pas le problème dès le départ.


Les données de laboratoire ressemblent à une expérience scientifique à laquelle vous ne vous êtes pas inscrit

Les données de laboratoire sont recueillies dans un environnement contrôlé en utilisant un procédé appelé limitation simulée (simulated throttling). En termes simples, « Google teste votre site sur une connexion ultra-rapide, puis simule une connexion plus lente. »

Bonne idée ? Oui.

Précise ? Pas toujours.

Supposons que votre First Contentful Paint et votre Largest Contentful Paint se produisent simultanément dans la réalité. Les données de laboratoire pourraient indiquer, « Non, LCP s’est produit beaucoup plus tard », ce qui revient un peu à regarder un film au ralenti pour deviner quand les applaudissements ont eu lieu.

Utilisez des extensions Chrome pour obtenir des chiffres réels

Vous voulez voir la performance réelle sans tout le simulacre ?

Utilisez l’extension Chrome « Site Speed ». Elle affiche des données observées, c’est-à-dire ce qui s’est réellement passé dans Chrome.

Vous remarquerez peut-être que les résultats de laboratoire sont moins bons que les données terrain. C’est normal, car les tests en laboratoire simulent une connexion à seulement 1,6 Mbps. La plupart des utilisateurs aujourd’hui bénéficient de vitesses bien supérieures.

Quand les données de laboratoire sont-elles pires ou meilleures que les données terrain ?

Si le score de laboratoire est inférieur à vos données terrain, c’est généralement parce qu’il est trop pessimiste.

Si le score de laboratoire est meilleur que vos données terrain, quelque chose pourrait cloche. Cela pourrait être un signal d’alerte.

Fait amusant : Les données terrain reflètent les 25 % les plus lents de vos utilisateurs. Les données de laboratoire se concentrent souvent sur les 5 à 10 % les plus lents. Ce n’est donc pas complètement faux, juste zoomé sur le pire scénario.

lab-data-google-speed-insights

Ce que les données de laboratoire ne mesurent pas du tout

Les tests de laboratoire ne mesurent que le chargement initial de la page.

Ainsi, si votre mise en page se modifie de façon inattendue lors du passage en caisse ou pendant une navigation plus poussée, les utilisateurs le remarqueront. Mais le test de laboratoire ne le détectera pas.

C’est comme juger un film uniquement sur sa bande-annonce.

Alors, Google PageSpeed Insights est-il utile ?

Oui, il est utile pour repérer les problèmes majeurs. Assurez-vous simplement de vérifier les résultats avec des données réelles d’utilisateurs et des outils comme DebugBear pour obtenir une vision complète et précise des performances de votre site.


Google PageSpeed Insights Mobile vs. Desktop : Quelle est la différence ?

Si votre score mobile est inférieur à celui du desktop, ne vous inquiétez pas. C’est normal. Les tests mobiles sont tout simplement plus exigeants.

Voici une brève comparaison pour illustrer pourquoi :

Facteur Mobile Desktop
Simulation réseau Plus lente (simulée en 3G par défaut) Plus rapide (connexion haut débit stable)
Performance de l’appareil Simulation d’un CPU et d’une mémoire bas de gamme Environnement de bureau à haute performance
Capacité de rendu Limitée (difficultés avec les animations, éléments lourds) Mieux équipée pour gérer des designs complexes
Tendance du score Généralement plus faible Habituellement plus élevé
Priorité d’optimisation Nécessite plus d’attention (design mobile-first) Plus facile à optimiser
Impact des scripts/images Plus significatif Moins perceptible

Donc, si vous visez un score de performance élevé, commencez par l’optimisation mobile. Si cela fonctionne bien sur mobile, ce sera un succès sur desktop.


Comment PageSpeed Insights affecte le SEO

Allons droit au but : Oui, cela affecte votre SEO.

Notamment les données terrain, qui alimentent directement votre Google Search Console.

  • De bons Core Web Vitals = Un meilleur classement SEO
  • Des scores médiocres ? Vous pourriez voir une moindre visibilité

Et cela nous amène à la grande question que se posent de nombreux propriétaires de sites. Google PageSpeed Insights est-il utile ? Absolument. Il va au-delà des simples scores de vitesse et présente des données réelles qui impactent réellement vos performances de recherche.

Étude de cas concrète : Carpe (via Shopify et Core Web Vitals)

Carpe, une marque en direct au consommateur, s’est associée à Shopify pour améliorer ses Core Web Vitals, notamment le LCP et le CLS. Les résultats ont été impressionnants :

  • Augmentation du trafic de 10 %.
  • Amélioration du taux de conversion de 5 %.
  • Hausse du chiffre d’affaires de 15 %.

Cela prouve que les améliorations techniques SEO, comme l’optimisation des Core Web Vitals, ne concernent pas uniquement la rapidité de chargement, mais impactent directement vos résultats financiers.

Astuce Pro : Suivez les Core Web Vitals dans la Google Search Console pour avoir une vision précise de l’expérience de vos utilisateurs, et pas seulement ce que révèle PSI lors d’un test unique.


Idées reçues courantes sur PageSpeed Insights

Démantelons quelques mythes :

  • Mythe 1 : Un score de 100 signifie que mon site est ultra-rapide.
    Vérité : Vous pouvez obtenir 100 et pourtant charger lentement pour certains utilisateurs selon leur géolocalisation et leur connexion.
  • Mythe 2 : Il faut corriger chaque avertissement.
    Vérité : Certains avertissements (comme « Éviter de grands décalages de mise en page ») peuvent être irréalistes à corriger entièrement. Concentrez-vous sur l’impact, pas sur la perfection.
  • Mythe 3 : PSI reflète l’expérience moyenne.
    Vérité : Les données terrain utilisent le 75e percentile, ce qui signifie qu’elles se basent sur vos utilisateurs les plus lents, et non sur la moyenne.

Ce que je recommande : Je dis toujours aux gens qu’il n’est pas nécessaire de tout corriger. Concentrez-vous sur ce qui affecte réellement vos visiteurs. Si votre site paraît rapide et fluide, cela compte plus que de courir après un score parfait.


Comment utiliser Google PageSpeed Insights (sans se prendre la tête)

Soyons réalistes. La plupart des outils d’analyse des performances de site semblent nécessiter un diplôme en informatique pour être utilisés. Mais Google PageSpeed Insights ? C’est comme le mécanicien du quartier qui vous dit simplement : « Voici ce qui ne va pas, et voici comment y remédier. »

Voici donc comment l’utiliser même si vous n’y avez jamais touché auparavant.

Étape 1 : Accédez à l’outil

Rendez-vous sur Google PageSpeed Insights. Tapez-le simplement dans Google ou cliquez sur un lien si vous vous sentez d’humeur sophistiquée. Vous verrez une grande zone de saisie.

  • Saisissez une URL. Cela peut être votre site, la page d’un concurrent, ou même le blog de votre chien.
  • Puis cliquez sur « Analyser ». Et voilà, vous êtes lancé.

Étape 2 : Patientez quelques secondes

Maintenant, asseyez-vous et attendez un moment. Cela peut prendre de quelques secondes à une minute selon :

  • La lourdeur de la page
  • La rapidité de votre connexion internet aujourd’hui

Oui, même internet a ses humeurs parfois.


Étape 3 : Consultez les rapports Mobile et Desktop

Une fois le chargement terminé, vous verrez deux rapports. Un pour le mobile, un pour le desktop.

Parce qu’en fin de compte, votre site doit être performant partout.


Étape 4 : Vérifiez les Core Web Vitals

Tout en haut, vous verrez un grand message indiquant :

  • Évaluation des Core Web Vitals : Validée

Ou éventuellement

  • Évaluation des Core Web Vitals : Non validée

Ce sont comme les bilans de santé de votre site. Ils indiquent à quel point votre page est conviviale, en se basant sur trois domaines clés.

Décortiquons-les :

  • Largest Contentful Paint (LCP) : Mesure le temps nécessaire pour que l’élément le plus grand de votre page apparaisse.
  • Interaction to Next Paint (INP) : Mesure la rapidité de la réponse de votre page lorsqu’un utilisateur interagit avec elle.
  • Cumulative Layout Shift (CLS) : Mesure la quantité de déplacement des éléments pendant le chargement de la page.

Petit fait amusant : En mars 2024, Google a remplacé FID (First Input Delay) par INP. Donc si vous vous demandez « Où est passé FID ? », il a été amélioré.


Étape 5 : Jetez un œil à d’autres métriques intéressantes

Tout n’a pas intégré le club des Core Web Vitals, mais ces statistiques restent utiles :

  • First Contentful Paint (FCP) : Mesure la rapidité d’affichage du premier contenu.
  • Time to First Byte (TTFB) : Mesure la rapidité avec laquelle le serveur répond après la demande du navigateur.

Toutes ces données vous donnent des indices sur ce qui pourrait ralentir votre page.


Étape 6 : Vérifiez votre score global

Faites défiler jusqu’à la section « Diagnostiquer les problèmes de performance ». C’est ici que Google vous dit les choses telles qu’elles sont.

Vous verrez des scores dans quatre catégories :

  • Performance : Indique la rapidité et l’efficacité de votre page.
  • Accessibilité : Vérifie si votre site est adapté à tous, y compris aux personnes utilisant des lecteurs d’écran ou en mode sombre.
  • Bonnes pratiques : Examine la conformité de votre site aux normes du développement web.
  • SEO : Montre dans quelle mesure votre page est optimisée pour les moteurs de recherche.

Chaque score est accompagné d’une couleur. Rouge signifie un problème, orange indique qu’il y a une marge d’amélioration, et vert signifie que tout va bien.


Étape 7 : Lisez les diagnostics

Vous voilà dans la section « Diagnostics ». Considérez-la comme la liste de tâches à accomplir que Google vous propose.

Elle vous indique :

  • Ce qui doit être corrigé.
  • Le gain de performance potentiel si vous corrigez ces éléments.
  • Des conseils détaillés pour y parvenir.

Vous pouvez cliquer sur chaque élément pour en savoir plus sur le problème et comment le résoudre. C’est en quelque sorte le dossier d’enquête de votre site.


Étape 8 : Apportez des modifications et retestez

Une fois les corrections effectuées, procédez ainsi :

  1. Relancez le test PageSpeed.
  2. Comparez le nouveau score.
  3. Célébrez avec un café ou un cookie.

💡 Astuce Pro : Essayez de tester à différents moments de la journée. Parfois, votre score peut varier en fonction du trafic ou de la charge du serveur, même si vous n’avez rien modifié.


PageSpeed Insights vs. autres outils

Vous vous demandez comment PSI se compare aux autres outils ? Voici un petit tableau récapitulatif :

Outil Utilise Lighthouse ? Mesure les Core Web Vitals ? Données réelles d’utilisateurs ?
Google PSI Oui Oui Oui (CrUX)
GTmetrix Oui Oui Non
Pingdom Non Non Non
DebugBear Non Oui Oui (personnalisé)

Avantages & Inconvénients :

  • PSI : Idéal pour les signaux SEO mais limité aux données Chrome
  • GTmetrix : Excellents visuels et graphiques en cascade
  • DebugBear : Offre une surveillance à long terme et des tests réels d’utilisateurs
  • Pingdom : Simple mais manque de profondeur sur les Core Web Vitals

Astuce Pro : Utilisez plusieurs outils pour vérifier les performances sous différents angles.


Comment améliorer votre score PageSpeed Insights

Pour améliorer votre score sur Google PageSpeed Insights, suivez des correctifs techniques et de design spécifiques qui aident votre site à se charger plus rapidement et à mieux performer.

Vous vous demandez encore si Google PageSpeed Insights est utile ? Il l’est, surtout lorsque vous savez comment appliquer ses suggestions pour booster vos performances.

Accélérez votre site dès maintenant !

1. Éliminer les ressources bloquantes de rendu

Avez-vous déjà essayé de lire un livre pendant que quelqu’un empile des briques devant vous ? C’est exactement ce que font les ressources bloquantes : elles retardent l’affichage de votre page en forçant le navigateur à charger en premier les fichiers CSS, JavaScript ou de polices.

Voici comment y remédier :

  • Ouvrez votre rapport PageSpeed Insights (PSI) et faites défiler jusqu’à la section « Diagnostics ».
  • Trouvez « Éliminer les ressources bloquantes de rendu » et cliquez sur la flèche pour voir les détails.

find-eliminate-render-blocking-resources

  • Vous verrez une liste de tous les fichiers causant des retards ainsi que le temps potentiel (en millisecondes) que vous pourriez économiser.

google-pagespeed-insights-psi

  • Identifiez les ressources non essentielles et supprimez-les, intégrez-les directement ou différez leur chargement.


2. Réduire les temps de réponse du serveur (TTFB)

TTFB signifie Time to First Byte, c’est-à-dire le temps que met votre serveur pour répondre « Bonjour ! » lorsque le navigateur en fait la demande.

Voici comment y remédier :

  • Consultez PSI pour « Réduire le temps de réponse initial du serveur » si votre TTFB dépasse 600 millisecondes.

check-the-psi

  • Choisissez un hébergeur offrant des serveurs rapides et une faible latence.
  • Optimisez votre logique applicative en supprimant les processus inutiles et en améliorant le code backend.
  • Assurez-vous que votre base de données est correctement indexée, ou optez pour un système plus performant.
  • Améliorez le matériel serveur avec plus de RAM et de meilleurs CPU.
  • Ajoutez un Content Delivery Network (CDN) pour distribuer le contenu sur plusieurs serveurs.

Faites appel à votre développeur ou à votre hébergeur si cela vous semble trop technique.

3. Optimiser vos images

Les images lourdes, c’est comme essayer de courir un marathon en tongs : maladroit et lent.

optimze-your-images

Voici comment y remédier :

  • Accédez à PSI et cherchez « Redimensionner correctement les images » dans l’onglet Diagnostics.
  • Repérez les images surdimensionnées et estimez la quantité de données (en KiB) que vous pourriez économiser.
  • Compressez vos images à l’aide d’outils comme TinyPNG ou ShortPixel avant de les télécharger.
  • Utilisez le format d’image approprié : JPEG, PNG, GIF ou WebP.
  • Mettez en place le srcset pour servir la taille correcte selon l’appareil.
  • Activez le lazy-loading via des plugins WordPress tels que LazyLoad ou Smush.

Bonus : Sur WordPress, utilisez le plugin de TinyPNG :

  1. Installez → Activez
  2. Accédez à la MédiathèqueOptimisation en masse
  3. Vérifiez les économies et optimisez en une seule fois !

go-to-wordpress-to-optimze-the-images


4. Éviter la chaîne de requêtes critiques

Chaîner les requêtes critiques, c’est comme avoir besoin de cinq choses avant de pouvoir avancer – c’est ridicule et lent.

Voici comment y remédier :

  • Trouvez « Éviter la chaîne de requêtes critiques » dans PSI sous l’onglet Diagnostics.
  • Comprenez le flux de requêtes : chaque fichier dépend du précédent.
  • Cassez la chaîne en utilisant les attributs async et defer dans vos balises script.
    • async : Charge le script en arrière-plan pendant le rendu de la page.
    • defer : Charge le script après que la page soit visible.
  • Priorisez le chargement des ressources importantes, puis chargez les éléments supplémentaires.

Si vous n’êtes pas à l’aise pour modifier le code, demandez l’aide d’un développeur. Et testez toujours avant de mettre en ligne les modifications.

5. Précharger les requêtes clés

Le préchargement des requêtes clés indique à votre navigateur : « Ces fichiers sont importants – chargez-les en priorité ! »

preload-key-request

Voici comment y remédier :

  • Dans PSI, vérifiez la présence de « Précharger les requêtes clés ».
  • Les ressources critiques incluent souvent les polices, les CSS et les fichiers JS.
  • Sur WordPress ? Utilisez des plugins comme Preload Images ou Pre Party*.
  • Manuellement ? Ajoutez des balises <link rel= »preload »> pour ces ressources importantes.

Demandez à votre développeur d’identifier les requêtes essentielles et d’appliquer le préchargement là où c’est nécessaire.

6. Réduire le CSS et le JavaScript

Un excès de CSS et de JavaScript, c’est comme utiliser un tuyau d’incendie pour arroser une petite plante – c’est excessif !

Voici comment y remédier :

  • PSI signalera les fichiers volumineux dans « Minifier JavaScript » et « Minifier CSS ».
  • Utilisez des outils comme Toptal Minifier ou Minify pour nettoyer les fichiers.
  • Supprimez les commentaires, les espaces et les lignes inutiles pour réduire la taille des fichiers.
  • Utilisez des frameworks légers comme jQuery ou React si nécessaire.
  • Des plugins WordPress comme Hummingbird, LiteSpeed Cache ou W3 Total Cache peuvent être utiles.

Vous utilisez Hummingbird ?

  1. Installez et activez le plugin
  2. Lancez l’assistant de configuration
  3. Accédez au Dashboard → Activez la compression Gzip

Un code plus propre = un chargement plus rapide !


7. Différer le chargement des images hors écran

Pourquoi charger des images que personne ne voit encore ? Économisez de la bande passante et du temps.

Voici comment y remédier :

  • Repérez « Différer le chargement des images hors écran » dans votre rapport PSI.
  • Activez le lazy loading pour que seules les images visibles se chargent en premier.
  • Les utilisateurs de WordPress peuvent utiliser des plugins tels que Lazy Loader.

defer-offscreen-images

Cela est particulièrement utile pour les utilisateurs mobiles avec une connexion limitée.

8. Réduire la taille du Document Object Model (DOM)

Pensez au DOM comme à la charpente de votre site. Plus il est grand et désordonné, plus le chargement de votre page sera lent.

reduce-dom-size

Voici comment y remédier :

  • Dans PSI, recherchez « Éviter une taille excessive du DOM ».
  • Demandez à votre équipe de développement de supprimer le HTML, CSS et JavaScript inutilisés.
  • Évitez les constructeurs de pages visuels surchargés qui alourdissent votre code.
  • Ne collez pas de texte formaté directement dans les éditeurs WYSIWYG.
  • Optez pour des thèmes propres et légers.
  • Utilisez les outils Chrome DevTools pour inspecter et réduire les éléments du DOM.

Une structure épurée = un rendu plus rapide.

9. Corriger les redirections multiples

Les redirections, c’est bien… jusqu’à ce qu’elles se transforment en embouteillages. Les chaînes et boucles de redirection retardent le chargement de la page.

multiple-redirect

Voici comment y remédier :

  • Utilisez l’outil « Audit du site » → onglet « Problèmes » → recherchez « redirection ».
  • Cliquez sur « # chaînes et boucles de redirections ».

click-on-redirect

  • Identifiez l’URL d’origine, la destination finale et toutes les étapes intermédiaires.

find-the-orginal-url

  • Supprimez les intermédiaires et redirigez directement de A à Z.

Sur WordPress ? Utilisez Easy Redirect Manager :

  • Installez → Activez le plugin.
  • Cliquez sur Gérer les redirections.

click-on-manage-redirect

  • Dans Règles de redirection, ajoutez les anciennes et nouvelles URL.

add-old-and-new-urls

  • Enregistrez les modifications.

Moins il y a d’étapes intermédiaires, mieux c’est pour la vitesse.


10. Éviter l’utilisation excessive de code tiers

Le code tiers, c’est comme laisser des inconnus cuisiner dans votre cuisine. Cela finit toujours par devenir le bazar.

Voici comment y remédier :

  • PSI indiquera « Réduire l’impact du code tiers ».
  • Recherchez des tailles de transfert importantes et des temps de blocage du thread principal.
  • Vérifiez la présence de noms d’entreprises inconnues dans les barres grises (outils d’analytics, sociaux, publicitaires).
  • Supprimez les plugins, scripts ou traceurs anciens ou inutilisés.
  • Utilisez votre CMS ou Tag Manager pour éliminer ce superflu.

avoid-overusing-third-party-code

Conservez l’essentiel et jetez le reste. Votre site (et vos utilisateurs) vous remercieront.


Comment PageSpeed Insights évolue en 2025

Voici la partie que la plupart des blogs négligent, mais qui recèle l’essentiel. Voici les nouveautés :

  • INP est désormais actif – remplaçant FID dans les Core Web Vitals.
  • Priority Hints – de plus en plus adoptés pour un chargement des ressources plus intelligent.
  • Les simulations de laboratoire reflètent maintenant la 4G+ – bien plus réaliste que les anciens tests en 3G.
  • Des pénalités plus strictes pourraient être mises en place pour de mauvaises performances INP.
  • Des diagnostics générés par l’IA sont désormais testés pour suggérer des correctifs plus rapidement.


Verdict final : Google PageSpeed Insights est-il utile ?

Absolument, mais vous devez savoir comment l’interpréter.

  • Données terrain = Faites-leur confiance pour le SEO
  • Données de laboratoire = Utilisez-les pour repérer les problèmes
  • Le score = Un signal, et non un jugement définitif


Explorez d’autres guides SEO

  • Do Follow vs. No Follow Links : Les liens dofollow renforcent l’autorité, tandis que les nofollow augmentent la visibilité de la marque.
  • Alternative à la Wayback Machine : Archivez votre passé : Découvrez dès aujourd’hui des alternatives à la Wayback Machine !
  • NLP pour le SEO : Dynamisez votre SEO avec des techniques NLP qui parlent le langage de votre audience.
  • UX SEO : Améliorez l’expérience utilisateur et boostez votre référencement grâce à des stratégies SEO axées sur l’UX.
  • Optimisation pour les moteurs de recherche : Attirez plus de trafic et gagnez en visibilité avec des stratégies SEO efficaces, adaptées à vos objectifs.

FAQ

Oui, mais de manière indirecte. Google prend en compte la vitesse du site dans son classement, et PSI vous aide à évaluer la performance. Un bon score indique un site bien optimisé.

PSI analyse les performances d’une page sur mobile et sur desktop, fournissant des données de laboratoire et terrain accompagnées de suggestions pour améliorer la vitesse et l’expérience utilisateur.

Oui, PSI est un outil gratuit de Google qui évalue la performance des pages web et offre des recommandations pour l’optimisation.

C’est entièrement gratuit. Google propose PSI gratuitement afin d’aider les propriétaires de sites à évaluer la vitesse et les Core Web Vitals.


Conclusion

Google PageSpeed Insights a évolué rapidement. Les Core Web Vitals jouent désormais un rôle clé dans les performances organiques.

Mais Google PageSpeed Insights est-il utile ? Absolument ! Il fournit des données précieuses pour analyser votre score de performance et chacun des indicateurs sans négliger le temps de chargement. Comprendre ces insights vous aide à optimiser efficacement votre site.

Il est temps d’agir. Testez votre site, identifiez les points faibles, et améliorez votre rapidité pour devancer la concurrence. N’attendez plus. Commencez à optimiser dès aujourd’hui !

Was this article helpful?
YesNo
Generic placeholder image
Articles written1975

Midhat Tilawat is endlessly curious about how AI is changing the way we live, work, and think. She loves breaking down big, futuristic ideas into stories that actually make sense—and maybe even spark a little wonder. Outside of the AI world, she’s usually vibing to indie playlists, bingeing sci-fi shows, or scribbling half-finished poems in the margins of her notebook.

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *